NEWTOPIA 1er prix de groupe du concours national de la defense
Le premier disque de Newtopia Project, intitulé Suite Égiaque, paru en novembre 2006 sur l’étiquette, regroupe des musiciens remarquables, de cultures variées. Entourant Raphaël Imbert aux saxophones alto et ténor, on retrouve le pianiste israélien Yaron Herman et le saxophoniste sud africain Zim Nqgawana. Stéphane Caracci au vibraphone, Simon Tailleu à la contrebasse et Cedrick Bec à la batterie se joignent à eux.
La vulnérabilité du souffle
Le critique Jean-Marc Gelin, qui a qualifié l’œuvre de sublime, lui a accordé un Choc dans la revue Jazzman de décembre 2006. Il est vrai qu’il s’agit d’une création d’une grande beauté lyrique, avec ses brisures et ses déchirures, tout comme l’expérience d’une vie. Le projet est conçu comme une suite, composée successivement d’un deuil. Sur la pièce Les Ancêtres, on sent la vulnérabilité dans le souffle de la flute de Zim Nqgawana. C’est très touchant et d’une grande beauté. La prise de son est exceptionnelle. Tous les morceaux s’enchainent avec beaucoup d’émotion, pour former un cycle, dont le dénouement est ici une renaissance, un hymne à la vie.